La ministre malaisienne «très préoccupée» par les défrichages dans la forêt pluviale de Mulu

(KUALA LUMPUR, MALAISIE) Teresa Kok, ministre malaisienne de l’industrie agraire, est "très préoccupée" par la propagation actuelle des plantations de palmiers à huile au détriment de la forêt pluviale indigène près du Parc national du Mulu protégé par l'UNESCO. Mme Kok a déclaré mardi qu'elle avait déjà contacté le vice-ministre en chef du Sarawak " sur la question des résidents de Mulu " et a promis qu'elle poursuivrait le dossier.

"Mon ministère présentera un document de travail lors de la prochaine réunion ministérielle sur l'interdiction de l'expansion des plantations de palmiers à huile ", a-t-elle écrit dans un courriel au Bruno Manser Fonds.

C'est la première fois que la ministre du parti DAP reconnaît les problèmes persistants de déforestation dans le secteur malaisien de l'huile de palme.

Depuis son entrée en fonction en juillet de l'année dernière, Mme Kok a mené une campagne de lobbying internationale agressive de la part de l'industrie malaisienne liée à l'huile de palme. Elle niait qui a nié le rôle de l'industrie dans la déforestation et affirmait que le secteur était pleinement engagé dans la durabilité.

Le lobbying de Mme Kok a culminé en octobre 2018, lorsqu'elle a accusé l'Union européenne d'empêcher la Malaisie d'atteindre les objectifs de développement durable des Nations unies.

"Nous saluons la promesse de la ministre de blâmer le gouvernement du Sarawak pour la destruction de la forêt pluviale unique de Mulu, qui avait signifiée plus de palmiers à huile ", a déclaré Lukas Straumann du Bruno Manser Fonds. "Le secteur malaisien de l'huile de palme ne peut pas prétendre être durable alors que les forêts pluviales sont défrichées pour de nouvelles plantations.